On vous traite de tous les noms sur Internet… on vous rabaisse et on se moque de vous… Vous êtes probablement victime de cyberintimidation et il y a des moyens qui permettent de corriger cette situation extrêmement désagréable. À moins que… à l’inverse, ce soit vous qui ayez contribué à intimider quelqu’un.
La cyberintimidation a lieu lorsqu’une personne ou un groupe utilise les technologies pour poser des gestes qui peuvent faire peur ou humilier. Ces gestes peuvent avoir pour effet de créer de la détresse ou produire une perte d’estime de soi, un facteur souvent associé à la dépression.
Les propos haineux, le harcèlement, la menace, le chantage et la diffamation, en recourant à des technologies, sont des formes de cyberintimidation. Ces gestes peuvent être posés de façon directe (courriel, chat, vidéoconférence…) ou indirecte (mur Facebook, page Web, Flicker, etc.).
La cyberintimidation peut engendrer des conséquences psychologiques graves pour la victime et des conséquences légales pour ceux qui posent le geste. Le simple fait de transférer un message d’intimidation, que ce soit par un Tweet, par simple transfert de courriel ou de texto peut faire de vous un complice. Ce qui est important, c’est ce que peuvent généralement ressentir les gens qui vivent une situation semblable et non l’intention de l’intimidateur. Lorsque l’on blesse une personne, il n’est pas possible de se réfugier derrière des raisons comme « c’était juste une blague » ou « je n’avais pas l’intention de la blesser ».